Tourisme sexuel: Douiri: Si la brèche s’élargit, c’est la f

Le tourisme sexuel au Maroc est hyper, hyper, hyper marginal. Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale a voulu rassurer les étudiants de la Faculté des sciences économiques et juridiques de Casablanca, venus nombreux, malgré les examens, assister à son exposé sur «la Vision 2010: Vers une véritable industrie du tourisme».


Selon lui, le phénomène est «extrêmement limitée», et il doit être apprécié à sa juste valeur. Cependant, il faut toujours rester vigilant. Car, si la brèche s’élargit, «c’est la faillite totale». Quels sont les moyens de lutte? «L’essentiel c’est d’avoir une législation forte et sévère et le faire savoir. L’appliquer et faire savoir qu’on l’applique», indique le ministre. Mais sur ce volet, le ministère n’est pas au centre du combat. Son rôle est faible et le restera. Pour le ministre, la balle est dans le camp des ministères de la Justice et de l’Intérieur.

Organisée le 29 juin par le centre de recherche Links, cette rencontre a été une autre occasion pour Douiri de poursuivre son plan de communication sur la stratégie touristique du pays (vision 2010). Le ministre, qui a été très apprécié par une assistance enthousiaste, a rappelé les chantiers majeurs (Plan Azur, Mada’In, Niche et rural), les ambitions (10 millions de touristes en 2010), les engagements et l’état d’avancement des projets. Il a souligné que les recettes en 2006 se situeraient entre 45 et 50 milliards de DH, contre 41 milliards en 2005. Le Maroc devrait avoir accueilli 6,5 millions de touristes à fin 2006 contre 5,8 millions une année auparavant. «Nous ne serions pas loin du chiffre symbolique des 10 millions de touristes en 2010», a assuré le ministre.

Pour les jeunes étudiants soucieux des retombées de ce programme sur leur avenir, Douiri a expliqué que «l’objectif principal de n’importe quelle stratégie dans n’importe quel pays reste essentiellement la création d’emplois». Dans le tourisme, une chambre créée équivaut à un emploi dans le secteur et quatre autres dans des secteurs annexes. Le Maroc ambitionne de créer 7.500 chambres/an. (…)

Source : L'Economiste